Voici quelques informations concernant nos ancêtres. Le premier venu habiter à Saint-Igny-de-Roche est Jean CHETAIL (1751-1815). Il était le fils de Pierre (1710-1762) habitant Arcinges. Un témoignage de sa vie à St-Igny subsiste: c’est la croix qui a été réinstallée au rond-point de la route, à l’entrée du village, tout près des maisons dont l’une a été reconstruite, berceau de notre famille.
Jean a eu 6 enfants, dont Antoine Marie (1792-1856). Sa tombe est sous la petite porte droite de l’église. Son frère aîné, qui s’appelait également Antoine, né en 1785, est le premier qui ait signé un acte d’état civil « CHETAILLE », le 8 septembre 1807 puis le 19 septembre 1808. Ensuite, sur les registres d’état civil, on écrit de plus en plus souvent « Chetaille ».
Antoine Marie a eu au moins dix enfants dont Rémy (1835-1913) qui fût le bâtisseur de notre maison familiale aux Bruyères. Il a épousé Christine BOUSSAND dont une sœur a épousé un DEVERS, d’où notre parenté avec les Devers de St Pierre la Noaille et Charlieu. Rémy a eu quatre enfants: Thérèse qui a épousé A. TACHET, François, notre grand-père (1867-1952), Théodorine qui a épousé A. PREVOST d’où notre parenté avec les PREVOST de Chassigny, et Marie Léonie (décédée à l’âge de 20 ans). François a épousé Claudine LAMURE (parenté avec les LAMURE de Saint-Igny). Ils ont eu deux enfants: LEONIE, qui a épousé Louis DURIX de Saint-Laurent-en-Brionnais, et PHILIBERT (1901-1968) notre père, qui a épousé Françoise AUGROS de CHAUFFAILLES.
| Récapitulatif |
| Prénom | Années de naissance et de décès | Contexte historique |
| PIERRE | 1710-1762 | Louis XV 1715/1774 |
| JEAN | 1751-1815 | Révolution 1789 |
| ANTOINE MARIE | 1792-1856 | Napoléon I 1804/1814 |
| REMY | 1835-1913 | Napoléon III / Guerre de 1870 |
| FRANCOIS | 1867-1952 | Guerre 1914-1918 |
| PHILIBERT | 1901-1968 | Guerre 1939-1945 |
Petit rappel: Rémy, notre frère, a été ainsi appelé parce qu’il est né 100 ans après notre ancêtre. François CHETAILLE, qui était très autoritaire, avait bien insisté pour que l’orthographe soit respectée. Or, papa n’a pas fait très attention à cela et sur l’état civil, donc le livret de famille, on a écrit REMI, avec un « i » et non pas un « y ». Drame et reproches de François à son fils Philibert ; mais on a toujours écrit par la suite Rémy avec un « y ».